Je vais bientôt avoir 40 ans. J’ai 4 garçons et le petit dernier est né j’avais 39 ans.
Comme un coup de massue, j’ai pris conscience que si je voulais le voir grandir et voir grandir ses frères, j’allais devoir mettre le paquet pour garder la forme et être en bonne santé le plus longtemps possible. Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à lire des livres et des livres, des articles scientifiques, des audios sur le net, bref à engloutir tout ce qui me tombait sous la main et pouvait de près ou de loin m’aider dans ma quête du bien vieillir. J’étais bien décidée à percer les secrets de la longévité. Est-ce que je veux devenir centenaire ? Non je ne crois pas .. Mais pourquoi pas si je suis en forme et que je ne sois pas contrainte à devoir accepter le décès de trop de proches.
Bientôt 40 ans donc et un cap dans ma vie de maman mais aussi dans ma vie et dans mon corps de femme. Je fais de la danse classique depuis l’âge de 4 ans et je peux vous confier que la danse m’a formée de bien des façons. Elle m’a formé l’esprit, un esprit combatif nécessaire pour exceller, le sens des valeurs comme l’amitié et l’entraide, l’ouverture sur le monde de l’art et de la musique, et elle a bien sûr dessiné mon corps de petite fille, puis de jeune fille. Et aujourd’hui que fait la danse de mon corps de femme qui a ses 20 ans derrière elle ? Et bien, pour être honnête, j’ai dû me rendre à l’évidence : mon corps avait besoin de bouger et de danser autrement. Douleurs, raideurs, tensions musculaires, … Je devais accepter que je ne pouvais plus le challenger comme à ses 15 ans. 2ème coup de massue 😉
Cette prise de conscience que le temps passe, est là et bien là ! J’ai des rides ? Oui. Des cheveux gris ? Oui. Et j’allais tous les mois chez le coiffeur pour les cacher. Il y a 5 mois j’ai coupé mes cheveux tout court – au grand drame de mon mari 😉 et j’ai décidé d’arrêter de me colorer les cheveux. Je regarde aujourd’hui avec bienveillance et enthousiasme mes nouveaux cheveux gris dans le miroir. Je suis prête à assumer ma couleur naturellement silver, et ce en me dressant contre les nombreux avis négatifs et mises en garde de mes proches. J’allais prendre 15 ans ou j’étais trop jeune pour avoir les cheveux argentés. J’ai réalisé encore une fois combien les signes de vieillissement n’étaient pas les bienvenus, il valait mieux les éviter le plus longtemps possible. Nous vivons dans une monde où l’éternelle jeunesse est un idéal car elle est synonyme de force, de puissance, d’avenir, de beauté. Vieillir est un risque, celui de tomber malade, d’être dépendant, d’être seule, d’avoir la peau sèche, terne et marquée par la vie, d’avoir un corps qui s’exprime dans la douleur, dans la difficulté à se mouvoir, de mourir. Voilà le regard majoritairement porté par la société sur l’avance en âge et c’est terriblement partial. Et si prendre de l’âge avait un visage plus nuancé ? Si nous imaginions un tableau avec d’autres couleurs, d’autres points de vue, d’autres perspectives, d’autres perceptions, d’autres croyances.
Vous avez peut-être connu les 1ères douleurs musculaires ou articulaires au réveil, les baisses d’énergie plus fréquentes au cours de la journée, la prise de poids liée à notre horloge hormonale, et peut-être un 1er souci de santé inattendu. Ah ces premiers signes de vieillissement qui nous renvoient en pleine poire notre fragilité d’être humain et notre honteuse finitude. Nous sommes si fortes et si créatrices pour trouver des moyens pour les camoufler, pour les cacher, les gommer, les faire disparaître. On ne les aime pas beaucoup c’est vrai, on les déteste même ! On ne veut ni les voir ni même en parler ! Vieillir est indéniablement un tabou de notre époque.
Serait-il possible d’être aussi ingénieuses pour les apprivoiser, pour apprendre à vivre avec et à les accepter et pourquoi pas, en faire une force ou une opportunité ?
Ce qui est amusant à souligner, c’est que nous ne nous sentons pour la plupart pas si vieilles que ça ! D’ailleurs on se ne sent pas vieilles ! Et bien oui parce qu’il y a l’âge objectif, celui renseigné sur notre carte d’identité et notre âge subjectif, celui que nous pensons et ressentons avoir. En bien sachez que en moyenne, les gens pensent avoir 5 à 10 ans de moins que leur âge réel. Et c’est plutôt une bonne nouvelle car c’est un signe de bonne santé. En effet, la façon dont vous vous percevez, dont vous percevez votre âge, ou votre état de santé déterminera votre état de santé réel. Autrement dit plus vous vous sentez jeune, mieux c’est ! D’ailleurs les études montrent que les personnes qui ont une perception positive de leur état de santé sont moins hospitalisées que les autres.
Les études parlent de 7 années de vie en moins si vous entretenez une perception négative de la vieillesse. C’est dire l’importance de nos croyances et de notre subjectivité.
Un belge sur trois a peur de vieillir ! Une des plus grandes craintes est la perte des capacités mentales autrement dit nous redoutons plus que tout la démence de type Alzheimer. La science a observé qu’une attitude positive face au vieillissement rejaillit sur la longévité. Les personnes qui ont une vision positive de l’âge vivent 7 ans de plus que celles qui redoutent de vieillir. Alors qu’est-ce que nous attendons pour faire les bons choix ?
Vous pourriez croire que je m’écarte d’Atigama. Et bien pas vraiment.
La peur de la maladie ou de la vieillesse nous habitent, et nous avons chaque jour à faire avec.
Mais le fait de vieillir est-il si honteux que ça ? Est-ce qu’une une fois les 40, 50 ou 65 passés, nous sommes contraintes d’avoir la casquette “senior” vissée sur la tête avec tout ce que ça implique comme images et autres croyances peu glorieuses ! Et bien oui, il faut bien se le dire et en parler, être senior est rarement associé à une image positive et rafraîchissante !
Non, être senior, être vieux au yeux des autres, c’est plus souvent synonyme de perte, de déficit, de renoncement, de résignation. Et pourtant, il faut savoir que c’est à l’âge de 65 ans que nous sommes les plus heureux. Oui à 65 ans on est heureux !
Pourquoi je vous partage tout ça et quel est le lien avec la danse ? J’y viens, j’y viens, …
Mes amies, mes soeurs, nos mères, tant de femmes autour de moi ont un moment partagé cette crainte de vieillir, cette gêne d’observer son visage qui change, cet inconfort de la douleur, ce décalage entre le corps qui est le nôtre et celui dont nous rêvons.
Mon rêve à moi ?
Un monde où nous n’aurions plus peur de vieillir. Je rêve de peindre avec vous un tableau plus juste, plus nuancé, innovant, étonnant, avec une palette de couleurs plus grande, multiple et singulière. C’est tout de même paradoxal de constater que, en Europe, nous n’avons jamais connu une si longue espérance de vie et que cette chance et ce progrès génèrent autant de gêne, d’inconfort et de crainte. J’ai bien sûr ma petite idée sur la genèse d’un tel paradoxe mais là n’est pas le sujet.
Pourquoi je vous raconte tout ça ?
Atigama est donc né d’un désir personnel, d’une aspiration à bien vieillir. J’ai choisi de ne plus avoir peur ou d’être gênée par le temps qui passe. Je voulais trouver ma façon d’accepter le temps qui passe de la meilleure des façons. Et bingo, grâce à mes nombreuses lectures et toutes ces connaissances acquises que je vais partager avec vous, j’ai trouvé ! J’ai notamment découvert que notre bagage génétique détermine notre état de santé pour une part qui varie entre 10% et 30% selon les scientifiques. Les autres % ? Les déterminantes les plus importants sont liés à notre environnement et à notre mode de vie. Prenez-vous conscience des implications ? Désormais, nous pouvons être aux commandes de la tranche de vie qui nous attend. L’idée d’être plus forte en vieillissant me plaît. Elle me paraît juste. Elle me paraît possible car la science nouvelle du vieillissement va dans ce sens.
Je suis convaincue aujourd’hui qu’en vieillissant, que notre bien-être, notre équilibre, notre santé, notre confort et notre liberté passera par la connaissance de notre corps, par le soin que nous lui consacrerons, que pour bien vieillir, notre corps doit devenir la nouvelle star de notre vie !
Je partagerai avec vous tout ce que je sais des mécanismes en jeu et mes connaissances sur les 4 piliers fondamentaux d’un vieillissement réussi que sont : l’alimentation – le repos du corps – le sport et l’activité physique – et enfin, le pouvoir de nos pensées et de nos croyances. Nous voilà en route vers une nouvelle aventure, vers une plus juste façon de penser, de bouger, de nourrir corps et esprit, simplement de vivre. Et j’aimerais beaucoup que vous soyez du voyage.
Je comprends que vieillir fasse peur. Les images ne sont pas toujours belles. En plus des images véhiculées à travers les médias, nous avons toutes connu un parent, un proche qui a atteint la grande vieillesse et il est bien sûr évident que le bout du chemin est souvent sombre, dur et douloureux. Si vieillir est inéluctable, la manière de faire ce voyage est un choix. La peur est une prison. Ne plus avoir peur, c’est une liberté retrouvée.
Alors Atigama c’est
Mon ambition de vouloir changer le regard sur le vieillissement
L’expression de ma profonde conviction que nous pouvons réussir à êtres des dames naturellement belles, féminines, élégantes, bien dans leur corps et dans leur tête
Mon envie de vous voir choisir une nouvelle façon de vieillir ambitieuse, innovante, créative. Soyons une source d’inspiration pour nos enfants, nos petits-enfants, nos proches, et aux yeux du monde
Mon envie de vous accompagner dans la découverte et la connaissance de votre corps
Mon envie de vous transmettre mon amour pour le mouvement fin, long, délicat, stylé, qui vous donnera l’envie d’aller toujours plus loin et toujours plus haut
Mon envie de vous guider dans ce voyage à travers le temps qui passe
Mon envie de partager avec vous tout ce que je sais de la science de la longévité
Pour vous aider à devenir la meilleure version de vous-mêmes, pour devenir cette femme majuscule, qui sommeille en chacune de nous et qui ne demande qu’à être révélée
Vous pouvez aujourd’hui faire partie d’une belle communauté de femmes en devenir, qui sont curieuses, actives, entrepreneuses, enthousiastes, engagées, déterminées, optimistes. En tant que Femme Silver, nous sommes bel et bien une génération montante, au coeur de changements socio-démographiques sans précédent. Nous sommes une génération silver qui doit plus que jamais, innover, inventer, créer, inspirer, faire progresser, bousculer. Non, vieillir n’est pas seulement synonyme de perte, de déficit, de dettes, de poids pour la sécurité sociale, de fardeaux pour les proches. Mais nous pouvons aussi être associées à l’humour de soi, à une sagesse nouvelle, à la solidarité, à l’innovation des idées et des chemins empruntés, à la transmission des valeurs, aux repères, à la tradition, au partage, à la beauté naturelle et respectueuse de notre environnement, à la finesse des mots, à l’inspiration.
Danser c’est ma façon à moi de prendre soin de moi, d’aimer mon corps, de le prendre par la main, d’en faire mon allié, mon meilleur ami et de pouvoir faire ce voyage biologique à travers le temps qui passe de la plus jolie des façons, avec du style, mon style, avec élégance et féminité.
Ne danse-t-on pas aux mariages ?
Atigama c’est une invitation à vous aimer, à créer une histoire d’amour singulière avec votre corps, avec ses hauts et ses bas, à le respecter, à l’écouter, à le challenger, lui lancer des défis, le pousser à sortir de sa zone de confort, et aussi le féliciter, c’est une invitation à reconnaître ses forces et à accepter ses limites, à accepter les moments où vous serez main dans la main, tantôt amis, puis tantôt en lutte contre lui car il refusera d’exécuter ce que vous voulez qu’il fasse. Oui, il nous arrivera aussi refuser ses états de fragilités ou de détresse mais nous saurons lui être reconnaissantes de sa force infinie de résilience face aux expériences de la vie. C’est ce dialogue que je vous invite à entretenir avec vous-mêmes, c’est cette connection bienveillante et bienfaisante que je vous invite à avoir avec votre corps.
Je vous invite à cette danse qui ouvre le bal. Faites danser votre dos, votre nuque, vos bras, vos pieds, votre tête, votre coeur. C’est une invitation à prendre conscience de votre valeur et d’y prendre du plaisir. Faites-vous danser comme une invitation à l’amour de soi comme une célébration de la vie. Je crois qu’au creux de nous-mêmes nous avons toutes quelque chose à dire, et nous n’avons pas toujours le mots qu’il faut pour nous faire entendre. Mais le corps lui peut exprimer tellement – 80% de notre communication est non verbale c’est dire la puissance de nos postures, de nos expressions, notre corps ne ment jamais. Ces instants de danse sont pour vous, où vous pouvez vous exprimer librement sans tabou. Eclatez-vous ! Etre en mouvement c’est du nectar pour votre corps pour éviter de vieillir trop tôt et trop vite.
Danser c’est onduler son corps, entretenir sa souplesse et son élasticité. Un corps souple pour préserver un esprit jeune et ouvert
Un joli port de bras, un joli port de tête pour développer notre élégance physique mais aussi l’élégance du coeur et l’élégance de nos convictions.
Aller jusqu’au bout de chaque mouvement pour nous aider à aller toujours plus loin et toujours plus haut dans la vie
Apprendre à s’étirer, à s’allonger pour continuer à faire grandir notre humanité
Danser est ma façon de vivre et j’espère pouvoir danser jusqu’à mon dernier souffle dans un dernier mouvement lent, doux, gracieux, presqu’onirique, en guise de révérence.
PS : Je vous donne rendez-vous dans 3 ans, dans un lieu magnifique, digne de nous toutes, au milieu de montagnes majestueuses, au bord d’un lac d’un bleu hypnotique, pour le 1er Gala Atigama. Nous serons élégamment habillées, nous savourerons des cocktails de fruits exotiques, nous profiterons de mets délicieux et nous danserons … nous serons des femmes atigamies, révélées et rassemblées.